La France n’est pas un pays pour les jeunes. La considération est également valable dans une perspective de possession d’une voiture qui, selon certaines données, semble être ne plus être un élément central d’importance dans la vie des jeunes de moins de 25 ans.
Pour une industrie automobile qui essaie de parler de plus en plus le langage de la connectivité, de l’électrification, des éléments importants orientés vers un jeune public, il y a la réalité photographiée en par l’analyse des données sur la base de devis d’assurance automobile, enregistrés par les moins de 25 ans, une série de données intéressantes se dégagent concernant un public français.
La voiture est un mirage
On part d’un constat : en dix ans, de 2011 à 2021, les voitures immatriculées aux moins de 25 ans ont diminué de 43 %. Pourtant, seuls 53 % des jeunes de dix-huit ans accomplissent aujourd’hui la démarche d’obtention du permis de conduire dans l’année, étant donné qu’ils sont confrontés aux 80% des sujets quinquagénaires ont obtenu un permis de conduire à l’époque coïncidant avec leurs 18 ans.
La voiture n’est plus une priorité pour certains
Cet aspect indique une moindre affection pour la voiture, peut-être plus en mesure d’exercer son charme, représentant le symbole de la liberté et de l’autonomie qui, en revanche, a du sens pour un public né et licencié au XXe siècle.
D’autres priorités des jeunes de 18 ans ? C’est probablement le cas.
Acheter et garder une voiture
Chez ceux qui considèrent la voiture encore comme un gadget, les difficultés qui accompagnent la possession d’un véhicule sont les plus grandes. Ils sont liés à des thèmes macroéconomiques et sociaux connus. L’indépendance économique est un mirage pour de nombreux jeunes, les priorités de la vie comme la santé finissent inévitablement par autre chose que posséder une voiture.
Il y a un problème de revenus, insuffisants pour beaucoup – jeunes et vieux – pour assurer une mobilité adéquate et l’entretien d’une voiture. Ça ne s’améliorera pas avec le passage progressif à l’électrique. Les prix des voitures à batterie sont plus élevés, les incitations ne peuvent résoudre le problème crucial, à la base, des revenus et d’un pouvoir d’achat érodé. Les voitures neuves conventionnelles, thermiques, subissent la hausse des tarifs.
L’assurance hors de prix pour beaucoup de moins de 25 ans
Pour accentuer les difficultés des moins de 25 ans, il ne faut pas oublier les poids énorme que la couverture d’assurance. Tout en accédant aux avantages les primes automobiles dans certaines régions sont prohibitives pour un jeune qui souhaite assurer la voiture en souscrivant la police à son nom. En moyenne les tarifs d’une prime annuelle est de 759,2 euros pour la couverture minimum pour les moins de 25 ans. Notez qu’il s’agit d’un chiffre moyen et que des valeurs beaucoup plus élevées sont la norme dans de nombreuses compagnies.
Le scénario est suffisamment sombre et, avec une inflation d’environ 5 % cette année, aucun changement substantiel n’est attendu dans la manière et la priorité accordée à la voiture. Il faudra plus que la passion pour les quatre roues.
L’alternative à la possession d’une voiture peut être, uniquement pour certains profils spécifiques de jeunes automobilistes, l’autopartage ou la location, avec toutefois un facteur de charge mensuel de plusieurs centaines d’euros à prendre en compte dans son budget.